​Guy Wilga Lerat - Art à part

Une vocation tardive

 

 

     Si beaucoup d’artistes transmettent leur vocation à leurs enfants, ce n’est pas mon cas.

 

     C’est même l’inverse !

En effet, c’est mon plus jeune fils Laurent, alors qu’il n’est agé que de 11 ans, qui me redonne le goût de la peinture, puis de la sculpture :

 

     “- Papa, tu devrais refaire une grande exposition et vendre tes tableaux !”

 

     “- Si tu viens dessiner avec moi, d’accord !” lui ai-je répondu, pensant que mon fils aurait rapidement une nouvelle idée et abandonnerait ce projet ridicule.

 

     Malheureusement, Laurent a du talent et m'a obligé à me présenter avec lui au comité de sélection de l’exposition annuelle des artistes du xvème arrondissement de Paris. Nous avons évidemment été sélectionnés tous les deux.

 

     Laurent n’a pas 12 ans pour sa première exposition (aujourd'hui il est sculpteur et se nomme LOLEK). et moi, je ne savais pas encore que j'allais démarrer une nouvelle aventure qui allait “réveiller” ma réelle vocation.

 

     Vocation tardive qui n’en reste pas moins belle, noble et teintée d’humour : Sculptures plates mono ou double faces, volumes vides et volumes plats.